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curioso furioso
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curioso furioso
6 janvier 2009

ton hibou de bonne choses

Giulia_NB___copie
Où cours-tu, avec ce hibou ?
Où cours-tu, petite fille, avec ces nattes et ce hibou ?
Où cours-tu donc avec ces nattes, cette écharpe, ce hibou sur ton dos ?
Où cours-tu donc avec ces nattes et cette écharpe, ce manteau, ce hibou qui s’étonne ?
Je te devine contente, souriante, amusée…
Irais-tu à l’école ?
Tu ne touches pas ton ombre,
tes pieds frôlent à peine le sol…
Volerais-tu ?
Volerais-tu vers l’école avec les ailes de ce manteau, petite fille, et ce hibou rigolo sur ton dos ?

Oh, je sais, je sais,
tu t’en vas  à l’école
remplir ton hibou de bonnes choses…

Photo : Constance
Texte : Mimi Vaurien
.

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Commentaires
S
Oui, c'est très frais, très doux ...<br /> <br /> C'est l'appel de la vie qui court dans les jambes légères de cette fillette aux nattes !<br /> <br /> J'ai adoré ce morceau d'innocence dans les yeux du hibou ou plutôt de la petite qu'on imagine souriante ... <br /> <br /> Et Les Hiboux de Baudelaire me reviennent : " Leur attitude au sage enseigne qu'il faut en ce monde qu'ils craigne le tumulte et le mouvement, L'homme ivre d'une ombre qui passe porte toujours le châtiment d'avoir voulu changer de place ..." <br /> Mais laissons ses rêves à l'enfant ...Laissons-la voler de ses propres ailes ...Elle ...<br /> <br /> Servanne
M
>>> Salut à toi, Photon.<br /> Eh oui, qui n' pas joué à créer sur sa rétine ces impressions qu'on appelle des phosphènes… Moi, c'était à partir d'une fenêtre vue de l'intérieur de la pièce. Je la fixais, puis je fermais les yeux, et je suivais sur fond rouge, puis fond bleu, son empreinte d'abord mauve, puis violette, puis verte, puis de plus en plus sombre. Et lorsqu'elle disparaissait, je rouvrais les paupières et je recommençais…<br /> C'est comme si les photons étaient suivis d'autres photons, mais de moins en moins puissants, puis de photons encore plus faibles.<br /> A bientôt.<br /> <br /> >>> Kloelle,<br /> la légèreté, Kloelle, la légèreté pour oublier les horreurs que nous fournit l'actualité… que cela fait du bien !
K
De la légèreté...
L
Ma fille, petite, c'est dans les yeux qu'elle avait des hiboux. Ce qu'elle appelait ainsi, c'était les taches de lumière qui lui restaient dans les mirettes quand elle s'amusait à fixer les ampoules des luminaires de sa chambre. Il faut dire que son père, enfant, jouait à ce genre de jeu. Mais plus dangereux : il fixait le soleil, pour défier les dieux. Une autre façon de ne plus toucher le sol. Merci Michel pour cet instant d'insouciance retrouvée.
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